Communiqué : Mesures anti-covid : le Parti Pirate de Belgique sonne l’alarme en raison de craintes pour la vie privée.

Le Parti Pirate de Belgique a appris qu’un article relatif à la vie privée des citoyens a été ajouté dans l’arrếté ministériel pris dans le cadre de la lutte contre le covid ce 12 janvier 2021

« Dans le cadre de la lutte contre le coronavirus COVID-19, l’Office national de sécurité sociale peut, en qualité de sous-traitant pour le compte de tous les services et institutions chargés de la lutte contre la propagation du coronavirus COVID-19, ainsi que de tous les services ou institutions chargés de surveiller le respect des obligations prévues dans le cadre des mesures d’urgence prises pour limiter la propagation du coronavirus COVID-19, collecter, combiner et traiter, y compris via le datamining et le datamatching, des données concernant la santé relatives au coronavirus COVID-19, des données de contact, d’identification, de travail et de résidence relatives aux travailleurs salariés et travailleurs indépendants, en vue de soutenir le traçage et l’examen des clusters et des collectivités. »


Le Parti Pirate rejoint l’Autorité de Protection des Données et la Ligue des Droits Humains dans leurs préoccupations. Elles estiment que cet article est très inquiétant en raison de son caractère trop vague, imprécis, qui laisse la porte ouverte à beaucoup d’interprétations. Cela n’est pas tolérable quand il s’agit de collecter et traiter des données privées.


Il y a quelques mois, les Pirates de Belgique exigeaient déjà en vain la démission de Frank Robben et le démantèlement du Comité de Sécurité de l’Information. Les Pirates ont appris que cet organisme joue une fois de plus un rôle douteux dans cette problématique et dès lors réitèrent leurs exigences.


Cette nouvelle décision est un coup sévère au moral de nos citoyen·nes qui ont déjà fait beaucoup d’efforts dans le cadre des nombreuses mesures prises. De plus, c’est une pente glissante vers une perte totale de contrôle sur nos données personnelles. Sans transparence, responsabilité et respect pour la vie privée de chacun·e, nous ne pouvons pas avoir une démocratie fonctionnelle.